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L’appel du 18 juin, version CGT et FEN, a été entendu par 250 personnes qui ont défilé hier matin de la place de la Préfecture à la place de la Liberté. Il s’agissait de protester contre l’amendement Lamassoure rétablissant la règle du 30^e indivisible pour fait de grève. Bernard Viot, au nom de l’UD CGT a prononcé un discours dans lequel on n’abandonne pas la thèse de la lutte des classes.

Après un coup de griffe aux autres syndicats CFDT et FO, auxquels on ne pardonne pas des déclarations en faveur d’un « service minimum », le délégué CGT accusa les gouvernants de répression antisyndicale « depuis 1984 ».

Secrétaire de la FEN, Roland Maurel fustigea à son tour « la nouvelle offensive contre le droit de grève des fonctionnaires » : « Si on écoute De Charette et Seguin, demain pour faire grève, il faudra être riche et en bonne santé ».

La manifestation pris fin avec l’inauguration symbolique d’une plaque « Place de la Liberté et du Droit de Grève ».