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La CGT ne regrette pas son absence

La CGT pour sa part, après avoir claqué la porte des États généraux dès l’ouverture, n’en a pas moins suivi le déroulement par la presse et ce qu’elle a lu dans nos colonnes en particulier ne le lui fait pas regretter. Elle en retient à peu près ceci : si on veut se soigner, il faut payer. Pour le syndicat, « il est exclu de s’inscrire dans la problématique posée par les thèmes de réflexion, à savoir accepter de payer collectivement davantage, s’efforcer de maîtriser l’évolution des dépenses, modifier les modalités de financement des soins. Il faut parler : besoin d’emplois stables bénéfiques pour la santé, besoin de salaires décents permettant d’accéder aux soins ».

La CGT estime aussi qu’il y a beaucoup à faire en matière de prévention (enfance, personnes âgées…), elle note que dans la Vienne les dépenses d’hospitalisation privée augmentent plus vite que les dépenses d’hospitalisation publique et, en ce qui concerne la pharmacie, elle dénonce les profits des trusts, la notion de médicaments dits de confort, la pauvreté des crédits en matière de recherche et réclame le remboursement à 70 % de tous les médicaments, y compris les vaccins... ».