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Le Bois de Saint-Pierre accueille pour deux jours autour du délégué central Marcel Faure (Saint-Etienne), les représentants Force Ouvrière de la multinationale Schlumberger (32 établissements dans le monde et 13.000 salariés). L’établissement de Poitiers spécialisé dans la production des compteurs électriques en compte pour sa part 692.

Le groupe n’échappe pas à la dureté des temps et la restructuration engagée passe, hélas, par des licenciements. Une solution à laquelle les syndicalistes, naturellement, ne souscrivent pas et ils ne comprennent pas que leurs camarades de l’usine de Munich par exemple qui ne travaillent pas davantage mais perçoivent un salaire supérieur au leur de 30 % ne connaissent pas les mêmes revers.

Au delà des chiffres des bilans, estiment les militants de FO, il y a des hommes sur le dos desquels on réalise des profits. « Notre mot d’ordre à nous, c’est la solidarité, ajoute Paul Faure. Et pour FO, il ne faut pas s'en tenir au discours : la solidarité, cela peut aller, pour sauver l’emploi, jusqu’à la réduction des heures de travail assortie d’une diminution des salaires.

Jean-Marc Bilquez, secrétaire général FO de la métallurgie qui participe à ces journées poitevines, ajoute pour sa part que « face aux solutions de facilité des patrons, le syndicat doit durcir son action. Il faut se souvenir de l’exemple de nos anciens qui se sont battus pour obtenir les lois sociales, les conventions collectives... Si l’on veut que le balancier reparte dans l’autre sens, il faut les imiter ».