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Un conseil syndical régional SNETP CGT s’est tenu à Niort pour évoquer les principaux problèmes de rentrée touchant l’enseignement technique et professionnel. En présence de M. Michel Cardin, son secrétaire régional et des représentants des quatre départements du Poitou-Charentes, le SNETP CGT s’est interrogé sur les conditions de rentrée dans les lycées professionnels et les sections d’éducation spécialisée des établissements régionaux d’éducation adaptée (EREA).

Pas de satisfactions majeures pour le syndicat, à l’exception du calme « administratif » dans l’attribution des postes d’enseignants. Le SNETP CGT par la voix de M. Cardin, a dénoncé les conditions dans lesquelles se sont mis en place les baccalauréats professionnels. Conditions qui n’ont pu éviter la suppression partielle des autres structures (BEP, CAP) « La pénurie de recrutement d’élèves s’est par ailleurs fait sentir à Angoulême » notent encore les responsables syndicaux.

Inquiète du devenir de l’enseignement technique, le SNETP CGT indique l’insuffisance des capacités d’accueil des LP citant par exemple Vieljeu-La Roche en Charente-Maritime ou le LP de Saintes. Asphyxie toujours mais cette fois financière « pour les couples de smicards qui consacrent 40 % de leur salaire de septembre au budget rentrée. « La CGT réclame une allocation de 1.100 F pour chaque lycée » demande Annie Desbordes, responsable de la section Charente-Maritime.

Autre cheval de bataille du syndicat qui s’associera à la journée d’action nationale du 1^er octobre, l’emploi des enseignants et le pouvoir d’achat. « On assiste à une multiplication de postes de TUC dans tous les services (documentation, surveillances, agents de service, etc.). Et dans l’académie, 102 personnels ne sont pas titulaires et vaquent de poste en poste à leurs propres frais de déplacement. Pour cette rentrée 67-68, c'est l’équivalent de quarante-trois emplois qui ont été supprimés » explique Michel Cardin.

Autant de raisons pour le SNETP CGT de manifester au côté de la CGT dans les prochains jours.