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La CFDT, pour sa part, approuve plusieurs suggestions du comité des sages. Par exemple, le recours à l’imposition de tous les revenus pour financer les prestations familiales et les besoins supplémentaires prévisibles en maladie et vieillesse. « SI cette orientation était mise en oeuvre, écrit-elle, ce serait une avancée importante ».

Pour l’assurance maladie, la CFDT estime que « les Sages posent clairement l’enjeu : s’il n’y a pas maîtrise de l’évolution des dépenses de santé, il y aura décrochage de leur couverture sociale ». Mais elle récuse la régulation administrative de la dépense (avec notamment remise en cause de la liberté d’installation des médecins), comme la régulation par la concurrence. Pour elle, la régulation doit se faire « par la décentralisation et l’instauration de rapports contractuels entre les caisses d’assurance maladie et chaque “maillon” du système de soins, dans le cadre d’une politique de santé ».

Pour l’organisation de la Sécurité sociale, la CFDT souscrit à l’idée de créer un conseil national qui conseillerait notamment les pouvoirs publics à condition que celui-ci consulte les acteurs sociaux et les conseils d’administration des institutions de Sécurité sociale.

Sur la politique de la famille, une approbation : celle d’une simplification des allocations assorties de la suppression des conditions de ressources ; un regret : le rapport ne traite pas explicitement de la fiscalité ; et une opposition à tout salaire maternel dans la mesure où « chaque individu doit être à même de se constituer des droits propres... ».

Sur la retraite enfin, la centrale syndicale réagit de manière « contrastée » en approuvant par exemple la création d’une retraite progressive mais en estimant que « la situation de l’emploi ne permet pas de revenir aujourd’hui sur l’âge de 60 ans ».