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Aux élections de 82, la CGC avait trusté les sièges de la section encadrement : 3 sur 4 à Châtellerault, 2 sur 4 à Poitiers. Bravo. Mais après il faut assumer cette charge. Robert Arquoit, plusieurs fois président de cette section précise : « Sans concessions excessives, chacun à fait en sorte que le Conseil fonctionne bien ». Pour ce qui concerne l’encadrement, car d’en d’autres branches (agriculture et activités diverses), on discutait presque à « couteaux-tirés ».

Le responsable de la CFE-CGC donne un satisfecit aux autorités judiciaires du département : dans la Vienne les jugements sont rendus rapidement. Parfois en six ou quatre mois. A comparer aux douzaines de mois d’attente habituelles, dans d’autres régions. « Inacceptable », commente Robert Arquoit.

Contrairement à 1982, la CFE-CGC va présenter cette fois des candidats dans toutes les sections. 36 % de femmes, ce qui est un joli pourcentage puisque cinq d’entre elles se trouvent en tête de liste.

La campagne rappellera les deux préoccupations actuelles de l’encadrement : l’emploi et le pouvoir d’achat. Au-delà des professions de foi aux électeurs, la confédération de l’encadrement va s’exprimer à travers quelques conférences de presse. Et elle a retenu le long de la Nationale 10, dans la Vienne, vingt-deux panneaux publicitaires. Ils proclament que « tout le monde peut voter pour la CGC ! ».