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La CFTC, qui n’avait pas de représentants dans les conseils prud’homaux désignés en 1982, espère « renaître », cette fois à la vie syndicale. Elle présente donc soixante-cinq candidats, dans toutes les sections. Dont vingt-neuf femmes. A noter une liste entièrement féminine, en « activités diverses à Châtellerault.

Raymond Riault, le responsable départemental, mise sur un ou deux élus dans la Vienne et environ 12 pour cent des voix. Cela donnerait des raisons supplémentaires, si besoin était, aux syndicalistes chrétiens : ils veulent en effet se restructurer, et « assurer une présence systématique sur le terrain ».

Cette volonté de résurrection, la CFTC départementale l’a puisée à la source du congrès national, la semaine dernière. Un centenaire (re) marqué par le pape, Walesa Mitterrand et Chirac. Tous ont réaffirmé que dans le mouvement syndical d’aujourd’hui, la CFTC devait incarner la morale sociale chrétienne.