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Des contacts récents entre la société SFENA et le groupe SMT-Goupil ont mis en évidence une grande synergie entre les activités et la stratégie des deux sociétés, dans le domaine informatique. Ils ont abouti à un projet d’accord qui se traduit par une cession progressive de la division informatique (DSI) de la SFENA au groupe SMT. Ce projet doit, au préalable, être soumis aux comités d’entreprise des deux sociétés et être entériné par les pouvoirs publics.

La reprise s’effectuera au travers d’une filiale du groupe SMT, la société SMT Technologies (SMTT). Par là même, le groupe deviendra dès 1988, le second constructeur informatique français, dépassant le milliard de francs de chiffre d’affaires.

Ce projet d’accord suivant de peu la vente à IN2 de la participation majoritaire qu’elle détenait dans la société de micro-informatique Leanord, confirme l’orientation stratégique de la SFENA vers une concentration et un développement de ses efforts dans le domaine des équipements aéronautiques et de défense et dans celui du test automatique.

La CGT réagit

« … Ainsi, la SFENA se sépare petit à petit d’activités non aéronautiques comptant sur la vente de valeurs d’exploitation pour financer le développement de ses produits nouveaux. Le syndicat CGT s’inquiète de cette nouvelle dénationalisation favorisant le départ de savoir-faire vers des entreprises privées sans que de réelles garanties soient données aux personnels concernés quant à leur avenir. Il est à noter que l’activité informatique occupait 250 salariés et un service de sous-traitance d’une dizaine de personnes à Châtellerault.

« Comme pour Leanord, la CGT ne donnera pas son accord à cette nouvelle perte de substance de la société nationale ».