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On sait que le secrétaire général du syndicat CGT-EDF de la Vienne comparaît aujourd’hui devant le tribunal de grande instance pour « coups et blessures volontaires ». Il s’agit en réalité d’une affaire d’appels téléphoniques anonymes adressés au chef de centre et qui auraient entraîné chez celui-ci, un malaise cardiaque.

Dans un communiqué, la CGT estime que son représentant, Patrick Bellivier est victime d’une « véritable machination » et risque un licenciement. « Aux dates évoquées, précise-t-il, le directeur, M. Lardy, était déjà hospitalisé et le secrétaire général de notre syndicat était absent de son domicile ». Il ajoute que les faits se sont produits dans un contexte difficile : c’était au moment du projet de restructuration des services EGF et de l’affaire des réseaux « pirates » 90.000 volts de la régie et les négociations étaient bloquées.

Pour la CGT, le but de l’opération judiciaire est clair : montrer que la violence est de son côté et les victimes du côté de la direction. « La vérité est tout autre, estime-t-elle : la violence est du côté de la direction qui arbitrairement réduit le nombre des emplois, supprime des bases de dépannages et de travaux comme sur la ville de Poitiers ou à Civray.

Le syndicat CGT appelle « tous les agents actifs et retraités de la Vienne et des Deux-Sèvres, ainsi que tous les démocrates et les personnes éprises de justice et de liberté, à se rassembler le jeudi 14 janvier à 13 h 30, devant le palais de justice de Poitiers pour soutenir Patrick Bellivier, exiger sa relaxe et défendre les droits et libertés ».