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A la suite de l’affaissement de la ligne moyenne tension de la Régie de la Vienne au Rochereau près de Champigny-le-Sec, la CGT d’EDF-GDF, régie Vienne et Deux-Sèvres réagit en ces termes :

« Les craintes que nous avions évoquées à l’époque, en nous appuyant essentiellement sur des avis de professionnels avertis, se trouvent aujourd’hui entièrement justifiées. La quasi-totalité des armements de cette ligne ont cédé au premier coup de vent. « La CGT estime qu’un distributeur d’énergie, normalement soucieux de la qualité du service public, préoccupé de la sécurité des biens et personnes, ne peut asseoir sa desserte et sa crédibilité sur du bricolage.

« Les ambitions du directeur de la Régie, poursuit le syndicat, d’étendre à n’importe quel prix et dans n’importe quelles conditions ses réseaux-pirates 90.000 volts, au mépris des prérogatives d’EDF et de la loi de nationalisation, ont conduit à la fragilisation à outrance et aujourd’hui c’est l’échec ».

La CGT dénonce en conséquence « ces attaques contre la loi de nationalisation », ceux qui « sous prétexte de qualité de service pratiquent des économies à tous crins ; réduisent les investissements, abandonnent les programmes d’entretien, laminent les emplois, suppriment des points d’accueil au public et des bases de dépannages ».

Le syndicat va donc intervenir auprès des pouvoirs publics et des directions générales EDF pour « stopper les constructions pirates, pour réintégrer l’intégralité des réseaux 90.000 volts sous la responsabilité d’EDF et enfin pour exiger le retrait de la tension 90.000 volts du cahier des charges de la Régie ».