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Le syndicat CGT Télémécanique Chasseneuil communique : « Suite à l’article de “La Nouvelle République” du 24 mars 1988, relatant la manifestation de l’intersyndicale FO, CAT, CGC Télémécanique à Paris, la CGT dément sa participation dans ce mouvement. Bien au contraire, la CGT dénonce les pressions inadmissibles faites à l’encontre du personnel pour obtenir sa participation à cette journée par l’intersyndicale, porte-parole de la direction, relayée par la hiérarchie.

Pour la CGT, la Télémécanique doit rester indépendante (elle en a les moyens). Elle réaffirme son opposition à toutes les OPA, qu’elles soient Schneider ou Framatome. C’est au pouvoir politique d’intervenir pour interdire ces massacres d’entreprises qui conduisent notre pays à la faillite. L’argent dilapidé dans ces opérations serait mieux utilisé dans l’investissement, la recherche, l’emploi, les salaires : comme l’a précisé notre délégation auprès du ministre du Travail le 23 mars 1988 ».