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Pour la CGT, M. de Charette est « le ministre de la casse du service public ». Elle saisit l’occasion de sa venue ce soir à la salle des fêtes de Vivonne, pour l’interpeller sur le thème de la modernisation. « La modernisation, parlons-en ! écrit-elle dans un communiqué. S’agit-il de brader au secteur privé des services performants ? D’abandonner des missions faute de moyens ? De remettre en cause les garanties statutaires, la protection sociale, les régimes particuliers de retraite et de maladie ?.. ».

La CGT en profite pour indiquer qu’elle demande en 1988, une revalorisation des traitements et pensions de 2 % à compter du 1^er janvier, la création d’emplois de fonctionnaires titulaires, la titularisation pour ceux qui ne l’ont pas, en un mot le développement du service public.