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Le conseil régional de la CFDT a planché pendant deux jours pour mettre en œuvre les axes de travail définis au cours du récent congrès de Parthenay : participation des salariés dans l’entreprise (c’est une question de vie ou de mort, estime le syndicat), protection sociale des emplois à durée déterminée, rapport des salariés avec leur travail...

Dans une société « où l’économie devient une fin en soi », la CFDT constate avec regret une aggravation des blocages sociaux et culturels. Elle fait preuve, pour sa part, d’un réalisme qui sera seul payant, estime-t-elle dans les années à venir. Sur ces bases, elle préfère réagir « un peu tous les jours plutôt que très fort une fois de temps en temps » et maintient inlassablement son action sur l’emploi, en regrettant « un recul des politiques » sur ce terrain.

La grande idée humaniste des militants de la CFDT c’est qu’il faut « d’abord se comprendre et chasser de son esprit qu’il n’y aurait de progrès que dans le conflit... ».

Dans les mois qui viennent, le syndicat continuera d’être présent sur le terrain des revendications salariales avec la volonté bien arrêtée de défendre le SMIC, sur celui également de la défense de l’emploi pour laquelle elle retient plusieurs objectifs : assurer et systématiser les possibilités de reconversion et de reclassement des salariés confrontés au licenciement, lutter contre le chômage de longue durée, réduire les inégalités de moyens pour retrouver un emploi que subissent les salariés des petites entreprises.

A cet égard, les élus régionaux de la CFDT considèrent que l’accord signé le 22 février avec l’UNEDIC constitue une nouvelle avancée dans la mesure où il rend les conventions de conversion nettement plus attractives sur le plan financier.