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Jean-Pierre Chaffin, président national de la Fédération de la CGC, était à Poitiers vendredi parmi les cadres de la Vienne. M. Chaffin qui a succédé à ce poste à Paul Marchelli, devenu président confédéral, en a profité pour donner son point de vue sur l’évolution actuelle sur le plan économique et social de la branche métallurgie qui, dans la Vienne, comme au plan national perd des emplois.

A l’ordre du jour, le problème de l’individualisation des salaires. La CGC n’est pas foncièrement contre, mais elle préfère la notion de personnalisation. « L’individualisation des salaires, explique Jean-Pierre Chaffin, telle qu’elle est présentée nous n’en voulons pas parce qu’elle n’est pas négociée ». La personnalisation serait concevable dans la mesure où cette action serait mise en place avec un accord comportant des règles claires et objectives connues de tous et qu’il y ait une possibilité de recours pour les salariés.

Enfin, un tel système de rémunération ne peut se faire sans une totale confiance au sein de l’entreprise avec un échange optimum d’informations entre les catégories au sein de l’entreprise. Ce qui est rarement le cas en particulier dans la Vienne à l’heure actuelle.

Autre volet important des préoccupations de la CGC qui regrette que le patronat ne comprenne pas suffisamment l’importance de ses enjeux, la formation. Formation initiale aussi bien que continue qui contribuerait à améliorer la situation de l’emploi dans la métallurgie.