1374520/05/1988POITIERS
Dans le cadre d’une journée nationale d’action, le syndicat CGT du CHRU et son Union de cadres et de techniciens, a déposé hier une motion à la préfecture. Elle porte sur la défense de la profession d’infirmière et demande en particulier :
« La suppression de l’arrêté du 23 décembre 1987 qui révise à la baisse les conditions d’accès aux écoles d’infirmières.
- Un budget de formation en rapport avec les besoins (10 % du temps de travail avec remplacement), cela à un moment où la direction du CHRU propose de former des étudiants en médecine de deuxième et troisième année comme aides-soignants et aides-infirmiers avec priorité d’embauche pour les remplacements d’été...
Le syndicat demande également « la reconnaissance de bac + 3 ans avec 11.000 F au premier échelon (ce salaire correspond à celui de technicien supérieur), la reconnaissance des qualifications nouvelles, des effectifs en nombre suffisant...
Les infirmières, conclut la motion, sont un pivot indispensable pour mettre en œuvre la politique de santé dans les établissements de soins et faire avancer la recherche en soins infirmiers.
A ce jour, malgré les différentes actions (25 mars avec l’UNASIIF) malgré un baptême symbolique de l’année 1988 « année des infirmières » par le ministre de la Santé, Mme Barzach, l’exercice de la profession d’infirmière, continue de se dégrader ».
le 25/06/2024 à 17:11
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org