CGT

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Mesurera-t-on jamais le degré d’amertume des employés de la Télémécanique après l’adoption de l’offre Schneider, hier, par la Commission des opérations de Bourse ? Il est à la mesure de leur engagement dans la lutte contre cette OPA « inamicale ». Pendant des mois, toutes les occasions leur ont été bonnes pour clamer « leur bon droit » : rencontre avec les élus locaux, venues de ministres, campagne électorale… On les a vus, toujours à la recherche du même objectif, barrer la Nationale 10, manifester à la gare SNCF, pique-niquer place Leclerc à Poitiers… En pure perte. « Aujourd’hui, 13 juin, le drapeau de Télémécanique est en Berne », conclut un communiqué de l’intersyndicale en stigmatisant « les mensonges et les trahisons » des hommes politiques qui, tous, leur ont promis leur soutien.