CGT

Se connecter

A l’heure où la loi d’amnistie est discutée à l’Assemblée, une délégation cégétiste de la Vienne conduite par Michel Diot, secrétaire de l’Union départementale, déposait hier à la Préfecture de Poitiers, une motion disant « non à l’amnistie à deux vitesses ».

La CGT juge « trop limitée la récente disposition prévoyant l’amnistie et la réintégration des représentants du personnel et des délégués syndicaux, car la notion de « faute lourde » en est exclue : séquestrations, insultes, piquets de grève… Les cégétistes de la Vienne veulent une « amnistie véritable » pour tous les syndicalistes notamment : « les militants des organismes sociaux condamnés pour avoir défendu une salariée ; Patrick Bellivier, secrétaire du syndicat EDF et Michel Diot, condamné pour avoir fléché la direction de la fête de la CGT ». Même motif, même action pour une délégation CGT de Châtellerault, qui s’est rendue hier à la sous-préfecture.