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La prime d'ancienneté est-elle menacée de disparition ? Dans plusieurs branches professionnelles, elle constitue la cible des patrons et le syndicat FO des métaux a dû batailler vendredi pour assurer son maintien.

Le débat s’inscrivait dans une négociations paritaire ouverte à la demande de l’Union des syndicats Force ouvrière des métaux de la Vienne sur la valeur du point qui sert de référence pour le calcul des salaires et de la prime d’ancienneté. « La valeur du point progressant trop lentement depuis plusieurs années », écrit FO dans un communiqué, les parties présentes ont débattu sur la création d’un deuxième barème ; celui-ci, appelé salaire effectif garanti annuel (SEG) déterminerait la rémunération minimum annuelle que chaque salarié devrait percevoir. Quant à la prime d’ancienneté, elle serait toujours calculée sur la valeur de la Rémunération minimale hiérarchique (RMH).

« Si l’Union des syndicats Force ouvrière des métaux de la Vienne n’est pas hostile à l’instauration de ces deux barèmes - seule solution pour porter le premier coefficient de la grille (140) au niveau du SMIC - elle a par contre totalement rejeté la proposition patronale d’inclure, dans le calcul du Salaire annuel garanti (SEG), la prime d’ancienneté.

« En effet, cette solution amènerait les salariés à payer eux-mêmes leur prime, d’ancienneté, et à coup sûr, sa suppression. FO se déclare déterminée à conserver la prime d’ancienneté et mettra tout en œuvre afin de préserver les avantages actuels et obtenir un « plus » pour les salariés de la Métallurgie de la Vienne ».

Aucun accord n’étant intervenu, une nouvelle réunion est prévue pour le mois de septembre.