CGT

Se connecter

Alors que le congrès général aura lieu les 9 et 10 novembre, l’Union départementale CGT tenait jeudi son comité général, regroupant la commission exécutive et les représentants de tous les syndicats CGT de la Vienne.

Ils étaient ainsi 150 réunis aux Arènes pour entendre, entre autres prises de parole, l’allocution de Francis Martin, secrétaire départemental de l’Union. A plus de deux mois du congrès, le comité général d’hier intervenait donc juste à l’occasion de la rentrée sociale qui sera, remarquait F. Martin, « par la force des choses et plus encore par les initiatives que nous prendrons, dynamique, rapide et combative. Sachant que nous disons rentrée alors même qu’il n’y a pas eu de véritable sortie... ».

Évoquant le nouveau paysage politique de la France, le secrétaire départemental devait évoquer le refus du Premier ministre quant au SMIC à 6.000 F, la toute première revendication du syndicat, la reconnaissance des qualifications, le maintien et le développement de la protection sociale, la lutte contre la précarité pour des emplois stables... faisant également partie de l’éventail revendicatif cégétiste.

Parlant des enjeux d’aujourd'hui, il était question bien entendu des suppressions d’emplois (23.000 sans emploi au 1^er juillet dans la Vienne), mais aussi de la « casse industrielle ».

Après un long couplet sur le capital, Francis Martin appelait à une intervention, « de façon offensive », de toute les organisations CGT sur tous les terrains. « Action », « combat », « offensive », « bataille »... le vocabulaire est tout en termes de guerre et la CGT entend bien démontrer qu’elle occupe le terrain.

Mais l’un des grands sujets de la matinée restait celui de la loi d’amnistie qui s’appliquerait dans la Vienne à « nos 32 camarades de la Vienne, recensés actuellement, mis en otages par le patronat pour avoir simplement fait leur devoIr de syndicaliste ».

Il concluait sur la préparation du congrès de novembre avant de passer la parole à René Lomet, secrétaire confédéral, qui, lui aussi, évoquait la loi d’amnistie, pour la justice et pour que cela ne continue pas car le patronat ne désarme pas ! ».

Photo : Au moment de l’allocution de René Lomet, secrétaire confédéral de la CGT