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Après la CFDT c’est la CGT qui rue dans les brancards devant la restructuration décidée à l’Institution régionale des jeunes sourds (IRJS) et surtout devant la menace de licenciements (quatre peut-être). Hier, elle appelait à un arrêt de travail de 15 à 17 heures alors que le CE délibérait au siège de l’avenue de la Libération et demandait à l’ensemble du personnel de se réunir pour apporter son soutien aux salariés menacés.

Il apparaît que les licenciements envisagés sont la conséquence d’une baisse des effectifs, ceux-ci conditionnant l’aide publique allouée sous forme de « journées de fonctionnement ». Rien n’est encore décidé et la direction s’efforce de régler le problème par des glissements à l’intérieur de l’institution avant de se résoudre à des solutions plus désagréables. Quant à la restructuration, elle est dictée par les directives officielles qui tendent à mieux répondre aux besoins des familles ; par exemple en matière de soutien à domicile pour les enfants qui sont accueillis dans des établissements scolaires non spécialisés.

En attendant un règlement du conflit, la CGT rejette le projet de réduction de postes et condamne l’utilisation d’une grille d’évaluation pour choisir éventuellement les futurs licenciés. « Dans un établissement à caractère social qui devrait privilégier le dialogue, cet acte de la direction, écrit-elle, ne peut qu’entraîner qu’une désapprobation ».