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Dans un communiqué, le syndicat FO de l’Institution des sourds rappelle qu’il représente la majorité des élus du personnel de l’institution (FO 7, CFDT 3, CGT 0, pour le comité d’établissement ; FO 6, CFDT 2, CGT 0 pour les délégués du personnel).

Il précise qu’il a œuvré « pour trouver des solutions concrètes au problème de la réduction d’activité de l’établissement ». Compte tenu de son analyse actuelle de la situation, il demande une prise de responsabilité de la direction, du conseil d’administration qui a été contacté à son initiative, et des autorités de tutelle avec lesquelles il a déjà eu des contacts.

« Il demande des transferts de salariés sur d’autres établissements gérés par le même conseil d’administration. Il a exigé la révision du projet de licenciement pour cause économique ; il condamne la précipitation et la brutalité de la procédure qui semble vouloir être mise en œuvre actuellement par la direction.

« Bien que le dialogue se soit correctement mis en place, il rappelle que les difficultés économiques sont pour partie imputables aux grèves de mai. Ces grèves ont entraîné une baisse de l’activité et n’ont favorisé en rien, selon lui, l’élaboration d’un dialogue ni la réflexion pédagogique de l’établissement ».