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Une personnalité de marque s’était déplacée hier à Poitiers à l’occasion du stage syndical départemental de Force Ouvrière : Claude Pitous, l’un des deux candidats à la succession d’André Bergeron. Le second postulant étant Marc Blondel. Claude Pitous, 52 ans, Parisien depuis trente ans n’a pas pour autant perdu son accent du Gers. Au sein de la confédération, il est chargé de la formation syndicale. Chaque semaine, il se déplace dans un nouveau département « pour cerner les préoccupations des militants et donner des informations sur le comportement général de la confédération ».

Le représentant national a ainsi rappelé que la rentrée était axée autour de trois problèmes : les revendications salariales dans le secteur public et privé ; l’emploi : « Il faut aller plus loin en matière de moralisation des stages », a souligné Claude Pitous : « c’est-à-dire donner une véritable formation professionnelle aboutissant à un emploi ». Dernier thème : la protection sociale collective, les solutions proposées par le gouvernement étant jugées insatisfaisantes.

Ces trois revendications « liées entre elles », seront reprises à l’échelon local. Alain Tourancheau, secrétaire régional de FO et Michel Gourdon, secrétaire départemental ont relevé que la rentrée était difficile pour tout le monde en raison de la baisse du pouvoir d’achat et de la diminution des effectifs. « Pourtant, précise M. Gourdon, certaines entreprises font de plus en plus de bénéfices... ». FO ne préconise pas pour autant l’action violente mais au coup par coup, en fonction des problèmes qui se posent dans les entreprises. Les 25 stagiaires, futurs responsables du syndicat, en ont pris bonne note...

Photo : Claude Pitous (à droite) aux côtés des responsables départementaux et régionaux