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S’il est vrai que nul n’est irremplaçable, la disparition, en juillet, du chef de fabrication de « La Persacoise », fabrique de pantoufles à Persac, semble avoir plongé l’entreprise dans de graves difficultés. Les salaires de juillet et août n’ont pas été versés et au retour des vacances, lundi dernier, dix des trente-cinq employés ont dû rester chez eux.

Le sort de l’entreprise, pourtant, avait retenu quelques jours plus tôt, toute l’attention des pouvoirs publics. Une réunion s’était tenue à la sous-préfecture en présence de Mme Lachaume, gérante de la société et de représentants de la Trésorerie générale et, à l’initiative du représentant du gouvernement, les banques avaient consenti un effort pour permettre d’assurer la paie du mois de juillet. Mais la situation, hier, était dégradée au point que la fabrique se trouvait en rupture de matières premières et que l’activité avait pratiquement cessé. « Et pourtant nous avons des commandes jusqu’en novembre compris », nous faisait observer un cadre en ajoutant qu’une décision importante allait devoir être prise.

Ajoutons qu’à l’initiative de la CFDT, une action a été introduite en justice pour obtenir le paiement des salaires.