CGT

Se connecter

Le centre EDF-GDF de Poitiers menacé d’écartèlement entre Tours et La Rochelle ? C'est la crainte de la CGT après oc les coups de canif répétés portés au monopole de la production et du transport de l’électricité octroyé par la nationalisation ». Exemple : l’autorisation préfectorale de transporter du courant 90.000 volts accordée à la Régie d’électricité de la Vienne. Or, en tant que distributeur, celle-ci ne devrait véhiculer que du 20.000 volts.

Le contentieux qui existe depuis plus d’un an déjà donne lieu à des actions répétées de la CGT (qui dispose pour sa part du monopole syndical). Et dont le temps n’atténue pas la vigueur. C'est ainsi qu’hier matin, un rassemblement de quelque 200 agents au centre de la rue Marcel-Paul à Poitiers, s’est terminé dans le bureau du chef de centre, M. Lardy. Selon les échos qui en parvenaient dans les étages, elle n’avait rien d’une conversation de salon ! Les délégués CGT ont accusé sans ménagement leur hôte de laxisme et de complicité avec la Régie. Pour eux, il y a une loi de nationalisation, elle doit s’appliquer et tout abandon de poste, comme à Civray par exemple, contribue à laisser le champ libre à la concurrence.

La discussion, en cours de route, devait emprunter parfois le chemin des écoliers :

Nice, par exemple, où des travaux incombant à EDF ont été confiés à la ville de Jacques Médecin ; le Puy du Fou en Vendée où malgré les consignes d’économie, les cadres du service public se sont vus offrir des soirées « Son et lumière »... Mais les représentants syndicaux observent avec satisfaction que si les chefs de centre passent, la CGT reste.

Quoi qu’il en soit, c’est assurément une question de fond qui est posée et à écouter les réponses du chef de centre on n’a pas l’impression qu’une réponse soit en vue. Du moins pas dans le sens souhaité par les militants CGT d’EDF.