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Des contacts ont eu lieu ces derniers mois avec le ministre de la Santé, des rencontres déterminantes sont prévues début octobre... Dans ce contexte les professions paramédicales de l’hôpital public ont décidé de donner une large audience à leurs revendications : essentiellement des questions d’effectifs et de salaires.

Solidairement implantée en milieu hospitalier, Force ouvrière a engagé une semaine d’action dont le point fort sera, le jeudi 29 septembre. Ce jour-là à Poitiers, infirmiers, infirmières, kinés, manipulateurs radio, laborantins... seront dans la rue, devant la DDASS et la Sécu.

Pour Jean-Marie Bellot, secrétaire fédéral FO santé, il s’agit de défendre toutes les catégories, y compris les agents techniques et administratifs.

L’une des principales revendications vise cependant le traitement des infirmières (environ 5.500 F en début de carrière, net plus quelques primes et astreintes…) : « Qu’il soit aligné sur celui des instituteurs, leur formation bac + 3 ans d’études étant à peu près équivalente ».

Au cours d’une conférence de presse, hier, les représentants FO des différents établissements de la Vienne ont cité pour exemples différents cas cruciaux notamment en ce qui concerne l’insuffisance des effectifs.

Nous citerons ici quelques-uns de leurs témoignages :
- au centre hospitalier spécialisé de la Vienne on atteint bien souvent le plancher des effectifs de sécurité ;
- au CHRU les créations de postes ne suivent pas celles des services ; en ORL la nuit on a supprimé une aide-soignante alors c’est l’une des deux infirmières de service qui fait « un petit bout » de ménage... Une menace pèserait aussi sur l’avenir des écoles de sages femmes, kinésithérapeutes et manipulateurs radio ;
- à l’hôpital de Châtellerault, gros problèmes d’effectifs aussi avec des renforts discutables de cinquante auxiliaires de remplacement et une quarantaine de TUC !
- situation difficile également dans les petits établissements comme Loudun, Mirebeau, Civray, Chauvigny (merci les TUC !) et Montmorillon où un SMUR (secours médical d’urgence) va être créé sans effectifs supplémentaires.