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Manifestations à Poitiers et Châtellerault, arrêts de travail ici ou là, la CGT organisait hier mardi « une journée nationale de lutte », autour de quatre thèmes principaux : la Sécurité sociale, les salaires, l’emploi et la fonction publique.

Pour cette manif de rentrée, quelque deux cents militants ont défilé dans les rues de Poitiers, du Jardin des Plantes à la préfecture, où, au nom du syndicat, Moïse Bellin, administrateur CGT à la Sécu, a pris la parole.

La chute du rapport Chotard sur la Sécu est présentée comme une première victoire syndicale : « C'est le fruit de l’action, le résultat des efforts de la CGT pour informer largement, montrer les enjeux, les dangers des propositions contenues dans ce rapport pour les assurés sociaux et la protection elle-même ».

« Le vrai problème du financement de la protection sociale, insiste la CGT, c’est la course à la rentabilité des capitaux qui se traduit par le développement d’une croissance financière au détriment de la création de richesses réelles, par la casse du potentiel industriel, le chômage massif croissant, la politique salariale du patronat ».

« Ce ne sont pas les problèmes démographiques qui pèsent sur les retraites, c’est le continuel recul de l’emploi et de la masse des salariés payés ».

Pour les salaires, les principales revendications de la CGT portent sur une rallonge de 1.500 F pour tous et sur le SMIC à 6.000 F. Concernant l’emploi, le syndicat note que les chiffres actuels, « en hausse », cache une réalité dramatique. « Les sans emplois sont bien plus nombreux que ne le laissent apparaître les statistiques officielles ».

Enfin, la CGT reste vigilante sur les projets de « démantèlement » de la fonction publique.

Photo : La manifestation place de la préfecture