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La CFDT se sent plus proche des infirmières… que des gardiens de prison. C’est du moins ce qui ressortait hier après une réunion d’une trentaine de responsables régionaux Poitou-Charentes de la CFDT qui se tenait à Niort. Et ce pour une raison simple : « Nous ne voulons pas faire de revendications à n’importe quel prix, mais évoluer pour l’intérêt des salariés en tenant compte des réalités économiques ».

Ces réalités sont telles, selon la CDFT, que la demande des gardiens de prison pour une retraite à cinquante ans, n’est pas soutenable. En revanche la CFDT les soutient pour l’obtention de meilleures conditions de travail.

Du côté des infirmières, la CFDT régionale se déclare totalement solidaire et hier, à la suite de la réunion, elle intervenait auprès du préfet des Deux-Sèvres pour demander des négociations sur l’organisation du travail et la formation ainsi que l’arrêt immédiat des redéploiements.

Enfin, la CFDT a mis en place une association avec les patrons de PME afin de créer en Poitou-Charentes des « groupements d’employeurs ». Ainsi, un patron qui n’aurait pas les moyens à lui seul d’embaucher une personne dans un secteur déterminé et qui en plus n’en aurait pas l’utilité à plein temps, pourrait s’associer avec d’autres pour employer cette personne. Les statuts de ces groupements seront mis en place le 7 novembre prochain à Poitiers.