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Veillée d’armes, chez les hospitaliers de la Vienne. On prépare les grandes manœuvres revendicatives de jeudi. Les fantassins de la CGT, de la CFDT et de FO - venus du CHRU, du centre hospitalier spécialisé mais aussi de Châtellerault et Montmorillon - ont tenu hier un briefing au sous-sol de l’école d'infirmières.

Leur plan de bataille pour le 13 octobre prévoit un rassemblement à 14 heures, au jardin des Plantes de Poitiers. Par les rues piétonnes, le cortège se dirigera vers la mairie et tâchera d’obtenir un entretien avec Jacques Santrot, député-maire mais aussi président du conseil d’administration du CHR. Dans le même temps, une délégation de la Vienne tentera une percée jusqu’à Paris, afin d’effectuer sa jonction avec la manif syndicale de la rue de Vaugirard. Trois cars sont prévus : un de FO, un de la CGT et un autre de la CFDT.

Les troupes de la coordination, elles, occupaient hier une salle de l’hôpital Pasteur. Un seul mot d'ordre : de l’imagination pour mieux se faire connaître. Et comprendre.

Les infirmières envisagent une vente de badges, un jour de marché ; un télégramme bien tourné à l'adresse de M'sieur le ministre Evin... Déjà elles ont écrit au directeur général du CHR, pour lui demander de verser aux sinistrés de Nîmes les sommes « économisées » par le centre hospitaliser, sur les salaires des grévistes du 29 septembre ?

La coordination de la Vienne participera bien sûr jeudi à l’autre défilé de Paris, celui de la Bastille. Les « blouses blanches partiront en train ; les inscriptions sont prises aujourd’hui mercredi, à leur quartier général de Pasteur. Une dernière assemblée générale à 15 heures, permettra d’affiner les détails.