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Ça bouge vite, chez les infirmières. Hier, alors que le gouvernement semblait pratiquer l’ouverture, la coordination de la Vienne affinait sa participation à la grande manif parisienne. Ce matin à 11 heures, de la Bastille jusqu’au ministère de la Santé.

Cent cinquante blouses blanches ont donc pris ce jeudi, à 7 heures, le train de Paris. Les autres, restées à Poitiers pour assurer le service et la sécurité des malades, expédieront - chacune - un télégramme individuel « de soutien » à M. Evin.

Côté syndicats, rien n’est vraiment très simple. La CGT départementale des personnels hospitaliers enverra une délégation à Paris, au plan national, la centrale appelle à manifester elle-aussi à 11 heures, à la Bastille, avec la « coordination ».

A Poitiers, la CGT souhaite « l’unité dans l’action » ; elle sera donc du cortège qui doit se former à 14 heures, au Jardin des Plantes, pour rallier l’hôtel de ville pour les rues piétonnes. Avec elle dans les rangs, les troupes de FO et de la CFDT.

La CFDT-Santé de la Vienne, elle aussi, a prévu d’envoyer une représentation à Paris. Mais pour l’autre manif, à 14 heures, rue de Vaugirard.

Compliqué tout cela. Les prises de position se multiplient, les actions foisonnent. Comme pour mieux prouver la détermination des gens qui nous soignent...

Le syndicat CGT des communaux - qui roule également pour les aides-soignantes, les puéricultrices, les monitrices des jardins d’enfants - appelle au rassemblement de 14 heures, Jardin des Plantes.