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Spectacle original avec la CGT, au Chillou-d’Ozon : « Sur un air de Révolution ».

Pas de décor (c’est volontaire), mais des effets de projecteurs et, en arrière-plan, un support qui se colore selon les diapositives. Ainsi se présente la scène du Chillou-d’Ozon centre historico-culturel voué à la révolution d’un soir. Un spectacle original et dépouillé, parrainé par l’Institut CGT d’histoire sociale de la Vienne, qui ponctuait jeudi, le 52^e congrès départemental de la CGT. Un congrès qui, pendant deux jours se tenait en la salle des fêtes de Naintré (...). Une réalisation artistique novatrice, s’inscrivant évidemment dans le cadre du Bicentenaire, interprétée par l’association (parisienne) Pasa. Quatre acteurs-chanteurs (professionnels) qui se démènent pendant une heure trente.

Ça commence un certain 14 juillet... 1989, avec trois personnages en tenue de soirée... et se termine 200 ans plus tôt, le même jour, avec un sans-culotte. Pendant une heure et demie, textes et chansons se répondent et s’illustrent. Des refrains de l'époque parfois bien connus que le public a envie de fredonner avec la troupe. De « Il pleut bergère » à « Ça ira », en passant évidemment par « La Marseillaise ». Le tout brillamment interprété par J.-P. Lacat, F. Bouffard, G. Laporte et Martine Sarri (qui n’en est pas à sa première prestation dans la région). Une orchestration signée Christian Piget ; et l’aide de l’auteur-compositeur Claude Lemesle : une référence... Soit une heure trente de flashs, musiques, chansons et tirades pour mieux comprendre la Révolution.

Pas le temps de s’ennuyer pour les quelque 800 spectateurs présents jeudi soir (parmi le public, on pouvait noter la présence de MM. Pensec, maire-adjoint à Poitiers, Sauvion, conseiller général, ou encore Fromonteil, conseiller régional). Mais tout le temps de vivre avec plaisir la prise de la Bastille ou la proclamation des droits de l’homme. Avec humour et émotion, telle une parenthèse rythmique endiablée. De l’Histoire, tout simplement.