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Lundi en début d’après-midi, le conseil d’administration de la Caisse primaire d’assurance maladie devait se réunir pour, notamment, voter les budgets d’action sanitaire et sociale du centre d’examen de santé et de la clinique dentaire et aussi examiner la situation de la caisse qui a actuellement en instance 50.000 dossiers.

C’est le moment qu’avait choisi une délégation CGT de la CPAM pour faire irruption dans la salle et interpeller les administrateurs sur cette même situation et sur les revendications liées au maintien de l’emploi et aux qualifications.

Selon la CGT, « le président et un certain nombre d’administrateurs (CNPF, CFTC, CGC) ont refusé de recevoir cette délégation, alors que des milliers d’assurés sociaux, continue le syndicat CGT, attendent leur paiement, le président et les administrateurs qui l’ont suivi, ont préféré fuir leurs responsabilités... ».

A la caisse on explique par contre : « Le président a estimé que le Conseil ayant parmi ses membres trois représentants du personnel, ceux-ci auraient pu s’exprimer normalement, sans entraver le déroulement des travaux… Le président a suspendu la séance et renvoyé les délibérations du conseil à une date ultérieure... ».

On explique par ailleurs qu’effectivement, la caisse a 50.000 dossiers en instance et qu’elle en reçoit 10.000 par jour. Les assurés sociaux attendent donc 5 jours de plus leurs règlements. Deux causes essentielles selon la caisse : le changement de version informatique (perte de production de deux jours et demi) et les troubles sociaux. L’épidémie de grippe (donc augmentation des dossiers) a fait le reste !