1388309/01/1989POITIERS
Dans notre édition du mercredi 4 janvier, page « région », nous révélions que le retour du docteur Bakari Diallo – acquitté par la justice – ne se faisait pas sans mal au CHR.
Après avoir réalisé une étude sur le traitement de la douleur, Bakari Diallo a été affecté en réanimation cardio-thoracique. Ce qui n’a pas eu l’heur de plaire au chef de l’autre service (orthopédie) qui partage les locaux : le professeur Clarac.
Celui-ci « se refusant à croiser le docteur Diallo, a annulé sur le champ ses consultations et décommandé les interventions chirurgicales programmées ».
C’est ce que note le syndicat CFDT de la Santé qui commente l’évènement : « il s’agit d’une atteinte au droit à la santé pour les patients du CHU qui se retrouvent ainsi otages des humeurs d’un patron ».
« De quel droit un chef de service peut-il s’approprier l’hôpital public ? De quel droit refuse-t-il de collaborer avec un collègue contre lequel la justice n’a retenu aucune faute professionnelle ? Que se passerait-il si une infirmière refusait de faire son travail ? ». Et le syndicat d’apporter une réponse : « Le même chef de service réclamerait à son encontre des sanctions graves ! ».
le 18/07/2024 à 15:45
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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