1388512/01/1989POITIERS
A la Mutualité sociale agricole, le baromètre des rapports entre la direction et le personnel ne semble pas être au beau fixe ! Déjà, à la fin de l’année, plusieurs arrêts de travail avaient eu lieu à l’appel des syndicats CGT et CFDT. Il s’agissait pour le personnel, d’obtenir l’ouverture de négociations pour l’obtention d’une prime de 500 F, l’augmentation d’une prime de transport et, en général, d’agir pour le maintien du plein emploi.
Les syndicalistes expliquent à ce sujet : « Nous voulions négocier avant le vote du budget par le conseil d’administration mais les négociations n’ont été possibles qu’après. Nous avons eu 300 F de prime et le reste était lié à la remise en cause d’un avantage local...
En effet, jusqu’à ces jours derniers, le personnel de la MSA de la Vienne bénéficiait d’une longueur d'avance sur le plan national, une disposition qui avait été votée il y a dix ans, en 1978, du temps de l’ancien président du conseil d’administration, M. Sardet.
La direction se déclarait donc prête, semble-t-il, à négocier, mais à la condition qu’elle aussi puisse poser ses conditions, à savoir la remise en cause de cet avantage acquis.
Blocage et vendredi dernier, jour où les vœux étaient prononcés dans l’entreprise, le président du conseil d’administration, M. Louis Gorry, a proposé aux administrateurs la suppression de cette clause qui a été votée dans la foulée.
A la direction, on explique qu’effectivement les négociations ont bien eu lieu même si elles n'ont pas abouti ! Quant à la décision qui a été votée, elle n’est pas encore exécutoire à l’heure actuelle puisqu’elle n’est toujours pas visée par l’administration de tutelle.
le 18/07/2024 à 15:54
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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