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« Toujours le même réflexe de classe : réprimer au lieu de négocier vraiment ! ». Les syndicalistes CGT étaient remontés hier en début d'après-midi, au haut des marches du palais de justice. Ils manifestaient leur mécontentement lors de la présentation devant le juge d'instruction de deux des leurs, Patrick Chatet et Gilbert Lacourcelle. « En poursuivant P. Chatet et G. Lacourcelle, Aubin appelle de tous ses vœux un jugement répressif, expliquaient les cégétistes, jugement permettant de casser la volonté de lutte exprimée ces temps derniers et amoindrir l’organisation syndicale de classe qu’est la CGT ».

Pour l'occasion, un secrétaire national de la FILPAC, la Fédération du Livre, M. Nouzarède, venait spécialement de Paris pour prendre la parole tandis que le cortège défilait ensuite en ville et se rendait face à la préfecture.