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Après la CFDT et FO, la CFE-CGC s’exprime sur les licenciements en cours à l’IRTS (Institut régional du travail social) de Poitiers. Elle pense que « l’IRTS souffre depuis dix ans d'une gestion sans perspective, sans investissements sérieux dans la formation permanente et la recherche. A titre d'exemple, l’IRTS échoue depuis neuf ans dans ses tentatives pour être habilité à former les postulants au Diplôme supérieur en travail social qui, de ce fait, sont obligés de s’inscrire dans d’autres IRTS, à Bordeaux ou à Paris.

« Quelques personnes contestent la déqualification de leurs contrats de travail estimant qu'elles sont victimes d’une gestion dont elles ne sont pas responsables, car les propositions d’une gestion différente qu’elles avaient formulées bien avant la crise actuelle, ont été ignorées par le directeur général.

« Les adhérents actuels de la CFE-CGC préconisent depuis 1981, le rapprochement avec l’Université ou la création d’une structure gestionnaire de type SARL, connexe à l’association, investissant le marché de la formation permanente, des recherches et des études relatives à une politique d’action sociale qu’aujourd’hui des villes et les organismes sociaux demandent.

« Il y a peu, deux entretiens préalables à « d’éventuels licenciements » selon les termes de la loi, avaient lieu. Les 13, 14 et 15 mars, trois autres entretiens se déroulaient. Ce même 15 mars, le comité d’entreprise se réunissait pour donner son avis sur le licenciement de personnes protégées ».