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Reconstituer une équipe pour qu’elle se tienne au plus près des travailleurs : telle était jeudi la préoccupation principale des cégétistes de l’Union locale de Poitiers réunis aux Bois de Saint-Pierre.

Les militants, prennent aussi en compte les modifications qui sont en train d’intervenir dans le paysage : avec, par exemple, le Futuroscope de Chasseneuil promis à un développement des activités tertiaires. « Nous avons l’intention d’aller voir ce qui s’y passe, observe Michel Diot, secrétaire adjoint départemental, afin d’aider les gens à s’organiser dans les petites entreprises, ou les petits commerces. Peut-être devrons-nous y tenir des permanences... ».

Le deuxième facteur de modification du paysage viendra du TGV qui pose notamment la question de l’avenir du trafic marchandises et de la desserte des petites gares. Personne naturellement n’est contre le progrès mais les habitants de Rouillé, Lusignan et Coulombiers pourront-ils continuer de prendre l’omnibus à leur porte ? « Là-aussi, nous devrons faire des propositions » estiment les cégétistes.

Dans le discours des militants, revient souvent le mot casse. Casse de la SNCF, selon eux, dans la mesure où le maintien du SERNAM n’est pas du tout garanti dans la perpective de l'aménagement du quartier de la gare et où il ne restera guère sur place que des vendeurs de billets ; casse du CHU où, au nom de la rentabilité, des services disparaissent avec des lits. L’hôtel qui doit être construit en face de l’hôpital ne les séduit pas davantage car il accueillera, certes, les familles mais aussi les malades qui viendront pour examens. Qui prendra en charge leur hébergement ? « Ça coûtera plus cher que les 22 F actuels de forfait ! ».

Voici la composition du secrétariat de l’Union locale : secrétaire à la politique financière, Jean-Marie-Brion (douanes) ; secrétaire à l’organisation, Francis Boissier (MSA) ; secrétaire général de l’Union locale, Bernard Viot (des impôts).