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Pour le 6 juin, la CGT et la FEN préparent une journée commune de revendication essentiellement axée sur la situation actuelle dans le secteur public.

Côté CGT on explique ainsi que « Ça bouge dans le secteur public et nationalisé...

Les personnels hospitaliers sont à nouveau dans l’action à Châtellerault comme à Poitiers... Les policiers ont décidé d’exprimer leur profond mécontentement… Les personnels de la défense nationale développent l’action contre la liquidation des établissements (Migné-Les Lourdines)… A EDF, chez les cheminots, des actions pour la sauvegarde des statuts ont lieu actuellement ».

Le syndicat met en avant « la situation catastrophique du pouvoir d’achat », l’accélération de la modernisation qui entraine « privatisations, abandon de tâches, restructurations internes pour se replier sur les tâches essentielles ... ».

La CGT envisage donc une période de « luttes convergentes et coordonnées » du 16 au 20 mai.

Côté FEN, Roland Maurel et Michel Veylit s’inquiètent eux de la construction européenne, quant à l’enseignement professionnel, l’enseignement spécialisé, celui des langues et en règle générale se posent la question : « Que vont devenir les acquis ? ».

Dans cet état d’esprit, CGT et FEN ont donc décidé de faire cause commune et le 6 juin, la journée se caractérise par une assemblée-débat animée par des responsables des deux syndicats dont, pour la FEN, Armand Villa, responsable national de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires.

Une carte-pétition sera ensuite adressée aux pouvoirs publics, la semaine d’action de la CGT s’inscrivant elle en préambule du congrès national confédéral qui a lieu dans la foulée. De 14 heures à 17 heures, mardi 6 juin, à Aliénor-d'Aquitaine Poitiers : « Quel avenir pour le service public ? ».