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Nous avons rendu compte dans notre édition de vendredi des conditions pour le moins agitées dans lesquelles s’est déroulé le procès des deux syndicalistes des établissements Aubin poursuivis pour séquestration de cadres. L’affaire a été renvoyée en continuation au mercredi 5 juillet, à 9 h, au tribunal de grande instance.

Dans un communiqué, la FILPAC-CGT (Fédération des travailleurs et industries du livre, du papier et de la communication) appelle à une manifestation à 8 h 30, devant le Palais de justice, le jour de l’audience, « pour que les travailleurs de la presse, du papier interviennent énergiquement pour que cesse la politique répressive orchestrée par le patronat et le gouvernement ».

Cette affaire est, pour la FILPAC-CGT exemplaire : « Il s’agit de faire condamner deux syndicalistes pour des raisons fallacieuses, créant ainsi les conditions de leur licenciement ».