1402106/07/1989POITIERS
A l’Union locale CGT, hier après-midi, Francis Martin a fait le point de la situation. « On n’accepte pas le jugement d’aujourd’hui. Il confirme nos craintes. Dès le 29 juin, le procès était bel et bien bouclé », a dit le responsable de la CGT.
On cherche une condamnation lourde justifiant le licenciement de nos camarades, créant ainsi un précédent, faisant jurisprudence.
Toute action syndicale pourrait être passible de poursuites judiciaires. Cette attitude n’est pas étrangère au développement des luttes sur le département. Le patronat, l'employeur, cherchent à impressionner la CGT.
« Le tribunal s’est disqualifié en continuant à juger dans des conditions de tension dont nous voulions sortir. La force et la violence l’emportent sur le droit. Des collègues venus de partout ont été victimes d’une agression. C’est une grande première dans l’histoire sociale poitevine. Deux de nos camarades ont été hospitalisés. L’un est de Paris, l’autre est le secrétaire de la FILPAC, Pierre Nouzarède. Un troisième a été brûlé.
La CGT entend poursuivre la lutte et donner une large publicité à ce procès mouvementé. Pour MM. Martin et Jallais « le pouvoir a fêté le bicentenaire à Poitiers d’une manière... éclatante ».
le 25/08/2024 à 17:27
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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