1404125/08/1989POITIERS
C’est contre l’orientation du nouveau plan dit « Armées 2000 » que le syndicat CGT des Travailleurs de l’État entendait réagir hier après-midi.
Curieux tableau donc, que de voir les syndicalistes installés face aux quartiers d’Aboville avec leur banderole. Là, les responsables de l’Union départementale du syndicat, Francis Martin et Michel Diot, mais aussi Claude Chalutaud, représentant la CGT des travailleurs de l’État, remarquaient que la situation faite aux civils employés par l’armée est de plus en plus précaire.
En effet, ces dernières années, leur nombre n’a cessé de diminuer et, dans la Vienne, ce sont plusieurs établissements qui ont fermé leurs portes, les emplois de civils n’étant pas renouvelés. Ainsi en a-t-il été, explique la C.G.T., du commissariat de l’Armée de terre, de Migné - Les Lourdines, de l’annexe des subsistances militaires. Par ailleurs, soulignait Claude Chalutaud, « il a été annoncé 70 suppressions d’emplois en 1984 à l’ERGM, suppressions qui ne sont pas encore réalisées.
Si l’on fait le total, ce seraient environ 120 emplois civils qui auraient été ainsi supprimés dans la Vienne soit environ 10 millions de francs en moins pour l’économie locale ! ».
Les récentes annonces de transfert de l’état-major de la 42e Division militaire renforcent également cette inquiétude de la CGT.
le 26/08/2024 à 17:44
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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