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« Emplois, carrières, négociations ! Des sous ! » : le mouvement de grogne s’amplifie chez les agents des impôts de la Vienne, qui ont manifesté de nouveau hier, à Poitiers, pour exprimer leurs revendications. Ils étaient près de 300 à se diriger vers l’hôtel de ville en fin de matinée, dans l’intention d’alerter les élus sur leur sort. Une mobilisation générale de l’ensemble des syndicats, des fonctionnaires en grève depuis plus de deux semaines, pour un leitmotive général : « On ne lâchera pas maintenant ».

« Nous souhaitions rencontrer M. Santrot, élu parlementaire, car il est à même, en tant que député, d’évoquer notre problème au Parlement. Et puis, il est aussi concerné au premier chef en tant que gestionnaire de sa commune », note un responsable syndical.

C’est finalement Alain Claeys, directeur de cabinet du maire, qui a reçu une délégation de manifestants pour « écouter leurs doléances, soulignant la nécessité de trouver une issue rapide à la crise.

Car la grève – générale dans le département – bloque la perception de la TVA, la taxe d’habitation et la taxe professionnelle ne sont plus calculées, sans parler des désagréments multiples pour les contribuables (qui, par exemple, ne peuvent plus obtenir les fiches de non-imposition nécessaires en cas de demande de bourses d'enseignement).

« Nous revendiquons 6.500 F de salaire au minimum, de meilleures conditions de travail aussi, c'est-à-dire un accroissement des effectifs, l'apport de matériel meilleur », explique une gréviste.

Une distribution de tracts aux administrations est prévue pour jeudi, dans le but de sensibiliser les fonctionnaires publics au problème.

Le lendemain, une manifestation départementale figure au programme des grévistes qui, décidément, ne semblent pas prêts à s’essouffler.

Photo : La manifestation des employés des impôts devant l’hôtel de ville