« Retour

1408813/10/1989VIENNE

PROTECTION DE L’ENFANCE : UN DIALOGUE ENCORE PERTURBÉ

D’un côté des promesses rassurantes. De l’autre un appel à la manifestation… Rien n'’est encore réglé dans le délicat dossier de la protection de l’enfance. Un secteur dont la restructuration, voulue par le conseil général, crée toujours de vives inquiétudes parmi les employés des quatre établissements d'hébergement de jeunes en difficulté que compte la Vienne. Menaces de licenciements, incertitudes quant aux futures conditions de travail, les motifs sont nombreux aux yeux des salariés.

C'est pourtant un discours apaisant que tint hier René Monory. S’exprimant pour la première fois sur ce thème, il fit le point sur le dialogue entre le conseil général et les responsables des deux associations qui gèrent les centres d’hébergement, l’ADSEA et l’APEP.

Premier point positif, selon lui, l’accord de tous sur la nécessité de développer le travail préventif et de réduire à une centaine le nombre de lits des structures d'accueil. Autre élément satisfaisant, le dialogue engagé sur le nombre du personnel d'encadrement des jeunes. « On est à peu près d’accord », souligna le président du conseil général avant d’évoquer la situation des salariés dont les postes seront supprimés. Ils seraient quarante à quarante-cinq.

« Il est clair que ces gens seront traités de façon humaine, indiquait-il, un plan sera établi de telle sorte qu’on ne laissera personne sur le carreau ». Et d’annoncer une étude « au cas par cas » ainsi qu’un arsenal de mesures (formations, pré-retraites, embauche dans l’un ou l’autre des établissements gérés directement par le département) où rien ne serait négligé pour reclasser les salariés licenciés.

Suffisant pour dissiper les inquiétudes ? Il était clair que non, hier soir. L’intersyndicale des deux associations concernées annonçait un appel à la manifestation pour lundi matin à l’occasion de l'ouverture de la session budgétaire du conseil général. « Nous réclamons une table ronde sur la réorganisation du secteur », déclaraient ses représentants. Ils reprochaient au conseil général de ne pas traiter simultanément la question des placements en internat et celle de la prévention. Ils entendaient également obtenir des précisions sur les conditions de reclassement du personnel licencié.

Preuve que toutes les solutions à la crise qui secoue le secteur n'ont pas encore été trouvées.

A.D.

 

 

le 01/09/2024 à 16:39

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

enfants, restructuration, emploi, pouvoirs publics

« Retour

Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org

Site UD 86 - Espace militants - Espace formation