1409519/10/1989POITIERS
Trois cents personnes ont répondu à l’appel du syndicat, tous secteurs confondus
« Quand on voit ce qui se passe aux impôts et dans les services des finances en général, on ne peut pas rester spectateur, en retrait. On doit agir. C’est le sens de notre manifestation d’aujourd'hui », explique Francis Martin, secrétaire général de l’UD CGT de la Vienne.
A l’appel de la CGT, un rassemblement départemental interprofessionnel a eu lieu mercredi matin à Poitiers, place du Marché. Y participaient des délégués des finances, d’EDF-GDF, des PTT, des organismes sociaux (MSA, CPAM, CAF), de la DDASS, des cheminots, des employés communaux, du CHR et du CHSV, ainsi que des représentants des entreprises privées comme la Sochata de Châtellerault, de l’UMD de Naintré, de GMA Dassault, de Sécatol… Au total, quelque trois cents personnes.
« Solidaires dans l'action » et dans les luttes, leurs revendications portent sur trois points principaux : les salaires (avec un SMIC à 6.500 F), l’emploi et les conditions de travail. « On sait que c’est dur, c’est pourquoi on doit mener le combat, entreprise par entreprise, après quoi, on coordonne actions et revendications ».
Les manifestants se sont rendus jusqu’à la Préfecture, devant laquelle ils ont stationné pendant que Michel Diot, secrétaire de l’UD CGT lisait un discours réaffirmant que « l’heure n’est plus aux discussions de salon mais à la lutte pour aboutir ».
Un appel a également été lancé aux manifestants pour qu’ils participent financièrement à l’action. Depuis quinze jours, la « caisse de soutien aux luttes » mise en place par l’Union départementale CGT a déjà récolté plus de 30.000 F. Une somme dispatchée en fonction des besoins : pour les déplacements des manifestants des finances à Paris par exemple.
Photo : La lutte pour aboutir
le 01/09/2024 à 16:53
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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