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Un cortège d'une cinquantaine de voitures s’est rendu mercredi en fin de matinée de l’Hôtel des impôts, rue de Slovénie, à la Préfecture où une délégation de personnel gréviste des impôts et du trésor a été reçu et a exposé ses doléances. Premier point, réaffirmer leurs revendications (réelle ouverture de négociations concrètes et revalorisation des traitements sous forme indiciaire). Second point : « Dénoncer les sanctions disciplinaires et condamner l’intervention policière de lundi matin à l'Hôtel des impôts de Poitiers et Châtellerault ». Troisième : à l’occasion de l’ouverture hier des négociations avec Michel Durafour sur l’aménagement de la grille indiciaire de la fonction publique, demander immédiatement des mesures significatives soit 6.500 F de salaire minimum pour les fonctionnaires.

Enfin, dernier point, le paiement intégral des journées d’arrêt de travail (depuis maintenant deux semaines).

Pour la première fois depuis l’occupation des locaux il n’y avait pas de piquet de grève, à l’Hôtel des impôts rue de Slovénie, qui était donc ouvert au public. Qu’en sera-t-il les jours prochains ? Les assemblées générales quotidiennes le décideront.