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Après plus d’une semaine d’action, le personnel de la préfecture se déclare déterminé à poursuivre le mouvement qui s’est engagé en raison « de l’absence de véritables propositions de la part du gouvernement ».

L’assemblée générale du personnel a décidé, le maintien du blocus des cartes grises permis de conduire et passeports. En outre, pour manifester encore plus son « ras-le-bol », elle a voté le principe d’une préfecture « sourde et muette » pendant au moins trois jours à compter du lundi 11 décembre 1989.