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La CGT demande le remplacement du matériel périmé dont l’utilisation n’est pas sans risque pour les agents

Le verglas de ces derniers jours a mis de nouveau en évidence l’utilité du matériel de salage. Pour les routes nationales, l’Équipement est parfaitement équipé de saleuses automatiques.

Mais il n’en va pas de même pour le réseau secondaire - les routes départementales en particulier – pour lesquelles le service de l’Équipement ne dispose que d’un matériel vétuste.

Il s’agit de machines tractées ou autoportées sur camions-bennes dont l’utilisation n’est pas sans risques : elles sont alimentées par des agents montés dans les bennes légèrement relevées. « Une position dangereuse, précise Bernard Baraton, et en violation du Code du travail car le camion roule ».

C’est pourquoi le syndicat a attiré hier l’attention de la presse sur cette situation qui devait se solutionner à son avis par l’achat de matériel moderne. Mais voilà : la décision appartient au conseil général et pour mieux le sensibiliser la CGT a adressé à tous les maires du département le plan d’intervention hivernale de la DDE « qui prévoit de délaisser l’immense partie du réseau départemental » et le plan qui pourrait être réalisé si le matériel était acheté. Notons que les saleuses automatiques autoportées valent 75.000 F l’unité.

A l’étude dans un plan quinquennal

M. Sicherman, directeur de l’Équipement, ne nie pas la vétusté du matériel mais juge le moment mal choisi : en effet, un plan quinquennal pour le renouvellement du matériel est à l’étude au conseil général et le directeur a bon espoir que ce besoin sera pris en considération.

Sans doute faut-il observer aussi que depuis la décentralisation qui a transféré au département une partie des services de l’Équipement, le conseil général a observé pendant plusieurs années un temps d’arrêt. Mais l’année 1988 a marqué une reprise des investissements pour le parc routier.

Photo : Voilà comment travaillent les agents de l’Équipement avec les vieilles saleuses