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La CFE-CGC revient sur l’affaire de l’IRTS (Institut régional des travailleurs sociaux) à propos d’un communiqué paru le 21 décembre et dans lequel les élus CFDT au comité d’entreprise, également administrateurs de l’institut régional du travail social, affirment que ce centre de formation « a connu un développement considérable de ses activités comme en témoigne l’augmentation de plus de 40 % des résultats financiers enregistrés en 1989.

Cette information, estime le syndicat, est en totale contradiction avec les arguments employés par la direction générale pour justifier, en un premier temps, le blocage des salaires puis les modifications des contrats de travail et des rémunérations d’une partie des salariés, ainsi que les licenciements de six personnes, prononcés en 1989. Elle renforce la thèse de la CFE-CGC qui, depuis le début du conflit, affirme que l’IRTS bénéficie de revenus autonomes suffisants pour maintenir les salaires aux niveaux atteints. Le caractère discriminatoire des licenciements effectués sous prétexte économique et qui ne concernent que des salariés syndiqués à la CFE-CGC ou à la CGT-FO devient maintenant parfaitement évident. Les salariés licenciés ne manqueront pas d’en tirer les conséquences de droit qui s’imposent ».