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On sait que le laboratoire Atlanticolor de Chasseneuil prévoit le licenciement de 51 des 93 employés. La CGT s’est exprimée mercredi à ce propos, plus précisément Rémy Nace, délégué au comité central d’entreprise de Kodak dont dépend le laboratoire.

Pour ce dernier, les raisons invoquées sont incohérentes : lorsque Kodak, filiale du groupe américain Eastman, avait racheté l’an dernier 24 labos en France, les pouvoirs publics avaient donné leur accord à la condition que l’emploi soit préservé. Or il n'en est rien et, au surplus, c’est l’une des plus grosses unités - Atlanticolor traite 1.200.000 pellicules par an - donc des plus rentables qui se trouve visée.

Le personnel accuse le voisinage du Futuroscope d’être la cause plus ou moins directe de cette décision.

Encouragée par les réserves de la Direction du travail, la CGT réagit dans toutes les directions afin de faire rapporter une mesure que rien ne justifie à ses yeux. Dans le pire des cas, elle demande la mise à l’étude d'un plan social digne de ce nom.