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La déléguée syndicale CGT, Mme Marie-Noëlle Collas, travaillant à l’entreprise Atlanticolor à Chasseneuil, et Francis Martin, secrétaire général de l’Union départementale CGT étaient appelés à comparaître devant le tribunal d’instance au motif que la désignation de Mme Collas comme déléguée émanant d’un syndicat n’ayant aucune action ni représentation au sein de la société. Cette désignation aurait été faite alors que Mme Collas savait qu’elle allait être licenciée afin de lui assurer une protection personnellement.

Au tribunal, le défenseur des intérêts de la CGT, M^e Gaston, a rappelé que le groupe Kodak, qui détient Atlanticolor, a procédé à un plan de licenciement de 52 personnes sur 93 employés et que d’autres licenciements risquaient d’intervenir par la suite, d’où la nécessité pour les salariés de s’organiser pour défendre leurs intérêts. Par la voix de M^e Pagot, la direction d’Atlanticolor à Chasseneuil contestait la représentativité de la CGT au sein de l’entreprise.

Le tribunal a pris hier sa décision. Il ne reconnaît pas la section syndicale CGT dans l’entreprise ni par, voie de conséquence, la désignation de Mme Collas comme déléguée CGT.