CGT

Se connecter

.../…

A Poitiers l’on ne connut d’établissement photographique qu’en 1859. Avant cette époque au temps du « daguerréotype », photographie sur plaque de métal qui ne donnait encore qu’une silhouette, il passait, rarement d’ailleurs, des photographes voyageurs qui convoquaient les clients dans les cours des hôtels et faisaient payer assez cher des images encore bien imparfaites.

Mais, en 1859, un libraire de Poitiers, M. Alfred Perlat, qui, depuis l’apparition de la photographie sur papier, avait cultivé cet art en amateur, eut l’idée d’adjoindre à sa librairie un atelier de photographie. Ce fut une petite révolution, car c’était le premier essai tenté dans notre région et M. Alfred Perlat, qui devait par la suite exercer son art pendant 40 ans, vit accourir à son atelier des clients non seulement de la Vienne, mais aussi des Deux-Sèvres et des confins des départements voisins.

Mais il se trouva pourtant que certains esprits timorés, qui ne raisonnaient pas scientifiquement et que l’allure un peu mystérieuse de l’opération photographique effrayait, hésitaient à poser devant l’objectif. Il ne fallut rien moins que l’exemple donné par leur évêque, Mgr Pie pour décider toute une catégorie de citoyens à se faire photographier.

.../…